47 allée du lac de Peter James

Autant j’ai été sidérée à la lecture de « Possession » un des romans de Peter James des années 90, autant j’ai été rassurée avec ce roman-ci. Pourtant, on partait sur les mêmes bases : la « possession » d’une maison par des revenants d’on ne sait où. Emily et Jason Danes emménagent dans une maison à Cold Hill : la maison de leur rêve, celle où ils se projettent et comptent bien commencer une nouvelle vie. Il faut savoir que ce roman est en réalité un tome 2 de la saga « Cold Hill » et que le premier roman s’intitulait « La maison des oubliés » que je n’ai pas lu. A priori, cela ne m’a pas gêné dans ma lecture. En tout cas, aucun élément ne m’a paru bloquant pour la compréhension de l’intrigue.

Les chapitres sont courts et les situations sont assez étranges. J’ai cherché une explication à tout ce qui arrivait au couple mais ce n’est bien sûr qu’à la fin que tout s’explique. Malgré le fait que ses 2 romans « Possession » et « 47 allée du lac » ont été publiés à une trentaine d’année d’écart, on reconnaît la plume de l’auteur et notamment certains traits qui m’ont fait hérisser les cheveux : la femme faible ne pouvant retrouver du confort qu’après de son homme, le fait que la femme ne soit pas crue lorsqu’elle a des craintes sur ce qu’il se passe chez elle, … Bref, on apprécie. Néanmoins, j’ai bien aimé cette lecture qui m’a rapidement emportée. L’auteur sait le faire et il n’a pas changé depuis ses débuts. La fin est tirée par les cheveux mais comme j’ai apprécié la quasi-totalité du roman, je considère que c’est une bonne lecture, que je recommande !

Résumé éditeur

La maison de Cold Hill a été complètement détruite par un incendie, et avec elle, tous les terribles souvenirs qui lui sont associés. C’est une nouvelle ère qui commence, annoncée par la construction du Parc de Cold Hill, un lotissement de maisons modernes.
Même si les travaux du domaine ne sont pas terminés, les premiers heureux propriétaires décident d’emménager tout de suite dans leur pavillon. Jason et Emily Danes s’échappent de Brighton pour y fonder leur foyer, tandis que pour Maurice et Claudette Penze-Weedell, c’est l’endroit parfait où passer leur retraite. Et, malgré la présence de sacs de ciment, de poussière et de bruit, l’endroit semble être idéal. Mais les deux couples déchantent rapidement, lorsqu’ils remarquent qu’ils ne sont pas seuls dans leur nouvelle maison.
Les brochures des agences immobilières ont omis une information capitale, à propos de Cold Hill : personne n’y a vécu depuis les années 1940, mais personne n’en est jamais vraiment parti…

Éditions : Fleuve Noir

Nombre de pages : 464 pages

Date de publication : 15/09/2022

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