[Rentrée littéraire] La Maison idéale de Kate Collins [service presse]

2017 : Orla et Nick, un couple et leurs 2 enfants, Bridie et Sam, emménagent dans une maison à l’écart du village le plus proche, sur les hauteurs d’une falaise. Cette maison est un nouveau départ pour eux et l’occasion de recréer du lien avec leur fils Sam, qui ne parle plus depuis quelque temps. Cet emménagement leur semble être une solution pour résoudre ce mutisme et calmer ses angoisses.

1976 : Sara et ses 4 enfants, les jumelles, Tabitha et Cover, Owen et Philipp, habitent cette même maison. Lydia, la nounou, et Dots, la femme de ménage accompagnent cette famille. Sara a perdu son mari quelques temps avant son emménagement et là encore, cette maison est l’occasion pour elle de rebattre les cartes et repartir sur de bonnes bases.

Orla en 2017 et Lydia en 1976 vont vite percevoir qu’il y a quelque chose d’étrange dans cette maison. Elle n’est pas accueillante et semble ne pas approuver l’emménagement de ces 2 familles et le fait savoir. Elles se rendent compte que ce qu’elles perçoivent au départ comme de simples ombres ou animaux sont en réalité autre chose : ce sont des apparitions s’apparentant à des formes humaines. Les enfants en ont fait des partenaires de jeu, sans savoir qu’en réalité, ce ne sont que des « fantômes ».

L’autrice nous mène par le bout du nez dans l’histoire de ces 2 familles : il faut lire le roman assez vite pour ne pas oublier certains détails a priori sans importance pour découvrir qu’en réalité, le lien entre les 2 époques est finalement très étrange : des objets de l’année 1976 sont toujours là en 2017 mais étrangement, certains tout petits détails de 2017 se retrouvent aussi en 1976. J’ai trouvé ça très original et assez prenant : je l’ai lu sur liseuse et j’ai pu remonter facilement sur les passages déjà lus pour m’apercevoir que la coïncidence est troublante : il faut un peu de mémoire !

Malgré ce gros point positif, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de longueurs. J’ai mis un peu de temps à comprendre qu’en fait, l’évolution de l’histoire des 2 femmes sur cette période sont ressemblantes. Néanmoins, le roman aurait pu largement être plus court : la perception de phénomène étrange dure trop longtemps et on a envie d’avancer.

L’ambiance est assez sombre et la lecture du roman pourrait parfaitement être adapté à Halloween : une maison hantée par le passé, des phénomènes étranges, des villageois qui évitent de se rapprocher de cette maison et en ont peur,… une bonne recette pour se donner des frissons.

2017. Le mari d’Orla a insisté pour que leur famille s’installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c’est seule avec ses enfants qu’Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison qui lui est si peu familière, elle commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire.

1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s’occupe avec amour des enfants comme s’ils étaient les siens. Jusqu’à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer.

Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu’elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu’elles sentent rôder.

Éditions : Les Escales

Nombre de pages : 400 pages

Date de publication : 26 septembre 2024

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