La 4ème de couverture étant très succincte, je ne vais pas pouvoir parler du thème de ce roman pour éviter de spoiler. Il faut le lire pour le découvrir. On sait dès le départ que l’auteur a écrit ce roman à partir d’une histoire réelle.
Ce que je peux dire en revanche, c’est que dès les premières lignes, j’ai été happée par cette histoire. Ce roman se lit très vite, l’écriture est très fluide et l’histoire en elle-même étant assez sombre, j’ai eu envie de connaître la fin rapidement. En 2 jours à peine, j’avais terminé la lecture de ce roman.
On est clairement dans un roman très sombre donc, assez violent sur ce qu’ont vécu la mère, Jessie et son fils, Marco, chacun d’une façon différente. L’histoire se déroule au cours d’une nuit seulement, une nuit qui va changer beaucoup de choses pour cette mère et son fils. C’est une sorte d’introspection entre eux deux avant d’assumer les conséquences des actes commis : une occasion de se parler franchement, directement, sans sentiments en apparence.
Malgré une narration fluide et prenante, j’ai été très dérangée sur les généralités de ce roman, en particulier par son titre. Le contexte de l’histoire justifie amplement ce titre mais me semble pourtant en décalage avec la réalité. Par ailleurs, ce roman est très sombre : ce roman se lisant très vite, ce n’est finalement pas un problème car on peut vite passer à autre chose mais la violence de l’histoire racontée finalement assez froidement, comme une accumulation de faits traumatisants, peut être mal perçus, d’autant plus que la 4ème de couverture et l’avertissement de l’auteur au début du livre, ne mentionne pas cette violence.
J’ai néanmoins aimé cette lecture malgré les bémols évoqués plus haut.
Résumé éditeur
La vie de Jessie lui échappe. Elle n’y arrive plus avec Marco, son fils de 15 ans. Chaque discussion dérape : des cris, des fugues. Marco a disparu depuis trois jours quand, un soir, il l’appelle. Il est à une fête. Il faut que sa mère vienne. Tout de suite.
Inspiré d’une histoire vraie, Les hommes manquent de courage est un roman bouleversant sur les secrets que l’on transmet à nos enfants sans le savoir.
Éditions : L’iconoclaste
Nombre de pages : 290 pages
Date de publication : 22 août 2024
Le temps de la lecture 
Mon avis est paru hier 😉
Je pense que cette froideur, est une manière assez clinique de prendre du recul et d’analyser ce que cette mère a vécu pour pouvoir se détacher et dire les choses à son fils. C’est comme une confession, c’est elle sans être elle. C’est psychologiquement très délicat de raconter ses traumatismes et on ne peut le faire qu’en se détachant complètement comme si ce n’était pas arrivé à nous, mais à quelqu’un d’autres. L’auteur a écrit plusieurs livres où il décortique les actes des hommes et je trouve au contraire ce titre très bien choisi.
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Je vais aller voir ton retour. 🙂 Je ne connaissais pas l’auteur et j’avoue avoir été un peu surprise par cette façon de raconter son histoire. Je l’ai lu dans le cadre du prix roman FNAC 2024, et en comparaison des autres livres que j’ai lus, celui-ci m’a particulièrement marqué par sa violence. Ce n’est pas que ça me dérange plus que ça à la base, c’est juste que je ne m’attendais pas à ça en le lisant. Evidemment, le titre donne bien l’impression que les hommes vont en prendre un coup dans le roman hein. 🙂 Ironie ou pas, il a été sélectionné parmi les 30 autres romans potentiellement primés. Fin septembre, on saura le fin mot de l’histoire. 🙂
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Je comprends. J’espère sincèrement qu’il remportera le prix, car c’est, pour moi un excellent roman qui traite des rapports entre hommes et femmes, de la parentalité mais aussi de la violence faites aux femmes, de celle qu’on hérite de nos parents. Bref c’est un excellent livre 😁
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J’hésite à me lancer dans cette lecture. Les avis sont plutôt partagés. Pour l’instant, je lis le Gaël Faye. Merci pour ce retour ! 🙂
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Je n’ai pas lu « Petit pays » de Gaël Faye. Je dois être l’une des rares à l’avoir abandonné très (trop) vite. Je crois que son nouveau roman parle du génocide du Rwanda aussi, et c’est une thématique que je connais que trop peu, et je crois que c’est ça qui m’effraie un peu. La peur de ne pas réellement comprendre le contexte. Je lira ton retour de son nouveau roman. Bonne lecture et bonne fin de week-end ! 🙂
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