Les mémoires d’un chat de Hiro Arikawa

Résumé éditeur

Un chat de gouttière au parler franc et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Lui qui, pour rien au monde, ne troquerait sa liberté se fait un jour percuter par une voiture et se voit contraint d’accepter la perspective d’une cohabitation durable avec Satoru, un locataire, qui le soigne et lui attribue un nom – Nana.

Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler maints aspects de la société japonaise.

Prenant et surprenant, profond et plein d’humour, Les Mémoires d’un chat est un beau roman sur l’adoption, l’amitié, et la force des liens qui unissent l’homme et l’animal.

Mon avis

Heureuse maman du chat le plus mignon au monde (si si), je ne pouvais pas passer à côté de ce roman avec cette tête de chat sur la couverture. En plus, un chat en guise de narrateur, voilà de quoi susciter encore plus mon intérêt. Et puis, je l’ai eu en poche cadeau, pour en avoir acheté 3, donc vraiment, pas de quoi hésiter.

L’histoire en quelques mots : un chat de gouttière est adopté après avoir été renversé par une voiture. Mal en point, Satoru va le soigner et s’en occuper. Depuis, c’est la parfaite entente entre les deux.

Ce chat a ceci de particulier que sa queue est en forme du chiffre 7, qui se dit « nana » en japonais. Satoru va donc l’appeler Nana. Je vous laisse découvrir la réaction du chat en question quand il apprend son nouveau nom.

Mais pour des raisons qu’on ne connaît qu’à la fin du roman, Satoru se retrouve à devoir se séparer de son chat. Il va alors solliciter des anciens amis d’école pour leur proposer d’adopter son chat.

Au total, ce n’est pas moins de 3 foyers auprès desquels il va se rapprocher. A travers l’histoire des amis de Satoru, on en apprend plus sur son histoire à lui aussi. On devine un jeune homme à l’aise dans ses relations avec les autres, dès son enfance, puis au collège, lycée et l’université. Il n’a pas changé, si bien que ses amis semblent vouloir prendre le chat en adoption sans problème.

J’ai beaucoup aimé ce livre car je suis passée par pas mal d’émotions en le lisant. Chaque chapitre change de narrateur : tour à tour, c’est le chat, les amis de Satoru, et puis sa tante. On apprend l’histoire de Satoru à travers leurs yeux. On passe par toutes sortes d’histoires, on découvre les coutumes japonaises, on apprend un peu sur le comportement des chats à travers les yeux de Nana. J’ai quand même quelques bémols à ce sujet, notamment sur certains comportements de Nana, que mon chat, aussi beau soit-il, n’a pas. Je pense que l’auteur a étendu les compétences de Nana de sorte qu’il comprenne ce que dit Satoru pour faciliter le déroulement de l’intrigue.

Emouvant, triste, drôle, captivant, il y a un peu de tout dans ce roman, racontant un road trip avec un chat. A lire !

Éditions : Actes Sud

Nombre de pages : 336

Genre : Contemporain

Publication : 5 mai 2021


6 réflexions sur “Les mémoires d’un chat de Hiro Arikawa

  1. J’ai beaucoup aimé moi aussi ces rencontres, ces amitiés et cet amour incroyable entre Satoru et Nana, enfin pas si incroyable quand on a soi-même un animal à la maison et qu’on sait quelle relation on peut avoir avec eux 🥰.

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