Résumé éditeur

Surmonter les séquelles d’une grave maladie, changer le cap de sa vie… A sa sortie de l’hôpital, Mathieu n’a qu’une idée en tête : quitter Paris, se réfugier dans le Quercy auprès de ses grands-parents qui l’ont élevé jusqu’à l’âge de douze ans.Rien n’a changé dans la petite maison à deux pas de la rivière où Paul et Louise luttent, chacun à sa façon, contre la marche d’un siècle qui les rejette. Le vieux maréchal-ferrant continue de forger des fers que personne n’achètera. L’ancienne sage-femme, qui a dû renoncer à exercer, s’est plongée dans la médecine des plantes.

Porté par leur humanité généreuse, leur énergie farouche, leur obstination à être heureux malgré tout, Mathieu retrouve petit à petit la force, le courage et l’apaisement qu’il était venu chercher au pays de son enfance. L’amour et la sagesse de ces êtres qui lui sont chers vont lui permettre d’entrevoir la promesse d’une existence différente, plus féconde, d’un bonheur qu’il croyait à jamais perdu.

Mon avis

Lire un livre de Christian Signol, c’est prendre une bouffée d’air frais. Ce n’est que le troisième roman que je lis de lui et les 2 précédents étaient tous les 2 des coups de cœur. Celui-ci n’en est pas un mais j’ai apprécié ma lecture.

Mathieu apprend qu’il a un cancer. Il vit en région parisienne et décide après une opération lourde d’aller se reposer chez ses grands-parents dans le massif central. Ses grands-parents qu’il n’a pas vu depuis des années et qui ignorent ses problèmes de santé.

C’est avec une joie dissimulée mais bien réelle qu’ils accueillent leur petit-fils. Leur vie à la campagne n’a pas bougé depuis qu’ils ont laissé partir leur petit-fils. Ils l’ont élevé pendant plusieurs années jusqu’à temps que leur mère se décide à le reprendre pour lui permettre d’aller à l’université. Mathieu repense à cette période et se dit qu’y retourner lui permettra de prendre du repos. Il laisse sa femme en région parisienne et part donc chez ses grands-parents, Paul et Louise.

Ils vivent dans des conditions très rustiques : Paul était forgeron, Louise était sage-femme au temps où les femmes accouchaient à la maison. Puis l’hôpital a pris le relais, Louise a donc dû faire autre chose. Paul lui a dû faire autre chose aussi parce que ferrer les chevaux n’est plus aussi demandé qu’avant. Paul et Louise sont modestes mais heureux et c’est ce bonheur tout simple qu’est venu chercher Mathieu. Les non-dits dignes de la campagne va faire que la maladie de Mathieu ne va pas être évoqué avec des mots mais l’amour qu’ils portent à leur petit-fils va être plus fort que tout pour tenter de surmonter le plus dignement possible le mal qu’endure Mathieu.

C’est un livre écrit tout en finesse. Dès les premiers paragraphes on ne peut plus lâcher ce livre. J’ai ressenti l’apaisement de Mathieu face à sa maladie et face à ses grands-parents qui quoi qu’il advienne, continuent leur travail sans se plaindre et sans montrer le moindre sentiment. On sent l’amour qu’il y a entre eux.

En bref, c’est un vrai petit bijou que ce livre. Une pépite d’apaisement.

Éditions : Albin Michel

Nombre de pages : 244

Genre : Contemporain

Publication : 28/09/2016

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