Résumé éditeur

Libertyville (Pennsylvanie), un patelin tranquille qui cesse de l’être – tranquille…le jour où Arnie, lycéen dans le bel âge ingrat, tombe amoureux de Christine. Pas une jolie brune, pas une rousse fatale, non : une vieille Plymouth Fury 58 qui n’est plus qu’une ruine rouillée à mort.
Grâce à Arnie – bricoleur-né -, elle reprend vie et bientôt elle roule ! Mais à sa guise : elle cale sans motif puis rebondit comme un fauve, tout ça avec des grincements qui ressemblent à des cris. Bref, à part son conducteur, personne ne se sent bien dans cette méchante bagnole. Et surtout pas Leigh, la douce petite amie d’Arnie.
Arnie d’ailleurs n’est plus le même. Il y a du drame dans l’air, pire que du drame…Que s’est-il donc passé sur la chaîne de Détroit où est née Christine?

Mon avis

Je cherchais un peu de frisson (mais pas trop hein). Rien de tel que de se lancer dans un roman de Stephen King. C’est mon 2^ème roman seulement de lui mais je compte bien en lire d’autres.

Mes souvenirs d’enfant frustrée, obligée d’aller se coucher quand les films du soir venaient juste de commencer, ont été comblés à la lecture de ce roman. J’avais entraperçu cette voiture angoissante, cette voiture rouge dans la nuit, avec la musique bien bien angoissante. Je me demandais comment une voiture pouvait faire si peur.

Quelques décennies plus tard (ce coup de vieux), je prends mon courage à 2 mains et me plonge dans ce livre si prometteur. Arnie tombe littéralement amoureux de cette voiture qui n’est pourtant qu’un tas de ferraille. Son meilleur ami Dennis tente pourtant de le raisonner mais son ami est obnubilé par cette voiture et finit par l’acheter. Il va alors faire tout ce qu’il peut avec ses moyens d’étudiant pour réparer sa voiture, malgré la réticence de ses parents. Cette obsession va finir par le rendre étrange. Mais il n’y a pas que lui qui devient étrange. La voiture, susnommée Christine, va se révéler jalouse de l’attention que porte Arnie à son meilleur ami ou à sa petite amie. Ceux-ci vont d’ailleurs s’apercevoir qu’une puanteur se dégage à l’intérieur de la voiture, ou que Christine a des réactions bizarres.

L’angoisse monte au fur et à mesure de la lecture. Pour ma part, j’ai été surprise qu’une seule et unique fois, vers la fin du roman. Je n’ai pas eu peur du tout, parce que l’auteur prend vraiment son temps avant de se lancer dans des scènes « horrifiques ». Il faut passer la première moitié du roman pour commencer à voir vraiment ce que peut faire Christine. Les scènes s’enchaînent ensuite, toujours plus dans le gore, si bien que j’étais finalement un peu lassée par ces scènes.

Il s’agit dont de mon 2^ème roman après « Marche ou crève ». Le point commun de ces 2 romans est que Stephen King sait installer ses personnages et maintient tout au long de ses romans une ambiance très pesante et angoissante. J’ai eu du mal à enchaîner avec un autre roman derrière Christine parce que cette ambiance pesante fait que j’avais hâte de le terminer en réalité.

Je continuerai néanmoins à lire des livres de cet auteur mais avec beaucoup de parcimonie.

Éditions : Le Livre de Poche

Nombre de pages : 411

Genre : Fantastique

Publication : 13/06/2001 (au format livre de poche) – première publication du roman en France en 1984

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Bande-annonce du film : Christine (1983) bande annonce – YouTube