Une île bien tranquille de Pascale DIETRICH


Edelweiss retourne sur les terres de son enfance à Trevedic, pour enterrer son père, récemment décédé en tombant du pic du Rat. L’occasion pour elle de revoir son frère et ses amis d’enfance. Lorsqu’elle revient, elle sent peser une ambiance différente. Son père était maire de la commune : son décès marque nécessairement les esprits. Mais elle s’interroge sur cette ambiance délétère et notamment sur les circonstances pour le moins surprenantes du décès de son père : pourtant habitué des paysages bretons et des falaises dangereuses du coin, il est mort emporté par un coup de vent et est tombé du pic du rat, lieu qu’il connaissait bien. Elle va alors questionner les personnes dont elle se sent le plus proche sur cette île, mais force est de constater que même eux sont peu loquaces sur le sujet.

Avec une écriture fluide et efficace, l’autrice nous raconte cette histoire en peu de pages finalement. Ce fut une bonne lecture prenante, dépaysante, pour les non-bretons, courte, et pouvant parfaitement être lu entre 2 gros pavés.

En revanche, le côté humoristique de l’autrice que l’on me promettait ne m’a pas marqué. Je n’ai pas trouvé d’humour dans ce roman. Peut-être que cela concerne davantage ses autres romans ?

Résumé éditeur

Sur les îles bretonnes, tranquilles ou pas, le vent est toujours coupable: des naufrages, des névroses et même des chutes du haut des falaises. Difficile pourtant de convaincre Edelweiss, de retour à Trevedic pour enterrer son père tombé du pic du Rat, de ce scénario. Ses doutes se renforcent lorsqu’elle remarque que les îliens ont étrangement changé leurs habitudes: ils ont repeint leurs maisons à neuf, possèdent des yachts rutilants ou encore des voitures de luxe tout à fait inutiles dans cette société miniature. Veulent-ils se la jouer chicos, comme son petit ami parisien, gentil mais « un peu connard »? Ou cachent-ils un secret derrière des bizarreries de plus en plus inquiétantes, comme lancer des balles de tennis ornées de têtes de mort dans le jardin?
Avec un ton bien à elle, oscillant entre noirceur et humour, Pascale Dietrich nous entraîne dans une drôle d’histoire, inventive, mordante et généreusement irrespectueuse.

Éditions : Liana Lévi

Nombre de pages : 156 pages

Date de publication : 2 mai 2016


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