
C’est l’histoire de deux frères : d’un côté Isaïe, ancien guide de montagne et qui, victime d’un grave accident est devenu simple et de l’autre Marcellin, le frère cadet, qui rêve d’une vie plus facile, loin des difficultés financières qu’ils rencontrent tous les deux. Isaïe, frère aîné a toujours cherché à protéger Marcellin, mais depuis son accident, Marcellin a pris l’ascendant : Isaïe se retrouve soumis aux changements d’humeur de son frère et en souffre beaucoup.
Un jour, il y a un crash d’avion dans la montagne : l’auteur semble s’être inspiré de l’avion qui a réellement existé : le « Malabar princess ». Il semble n’y avoir aucun survivant. Cet accident occupe le village, fait parler, mais la vie continue pour les deux frères. Mais bientôt Marcellin, après des déboires professionnels, se lance dans le projet d’aller voir ce fameux avion, là-haut dans la montagne, pour récupérer de l’argent ou autre. Il réussit à convaincre Isaïe de rechausser ses crampons en tant qu’ancien guide. Et cette escapade va révéler leurs réelles personnalités.
Il s’agit de mon premier roman d’Henri Troyat : j’ai beaucoup aimé cette narration, à la fois simple et prenante. A priori, considéré comme de la littérature jeunesse, j’y ai trouvé mon compte pour ma part. J’ai apprécié la description de la relation des 2 frères. Malgré le peu de pages, l’auteur arrive à nous raconter l’histoire de ces deux personnages, leur défaut, leur qualité, leur envie, leur misère et leur aspiration. C’est triste et poignant.
J’ai été emportée de la première à la dernière page, même si les longues descriptions de l’escalade de la montagne m’ont complètement perdue. J’avoue avoir sauté quelques paragraphes à ce moment-là.
En tout cas, je suis ravie de m’être lancée dans la découverte de cet auteur. Je lirai avec plaisir d’autres romans.
Résumé éditeur
Poignante et terrible confrontation de deux hommes, de deux idéaux, la neige en deuil place une tragédie de l’honneur dans le cadre splendide et inhumain des Alpes. Un grand avion venant des Indes s’est écrasé sur un pic neigeux. Les passions humaines les plus diverses éclatent devant le danger d’une expédition de secours.
Ce roman a valu à son auteur le Grand prix du Prince Rainier de Monaco.

Éditions : J’ai lu
Nombre de pages : 126 pages
Date de publication : 1952 dans cette édition
Je l’ai lu et j’avais aimé. C’est le seul roman d’Henri Troyat que j’ai lu. 🙂
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