Les diaboliques (celle qui n’était plus) de BOILEAU-NARCEJAC

J’ai entendu beaucoup parler de ce roman, comme étant une référence en termes de roman policier.

Publié en 1952, le roman a mal vieilli. Dès les premières lignes, j’ai deviné la fin. Et pourtant, je ne suis pas la reine des lectrices aguerries, qui sait reconnaître les indices cachés ça et là par l’auteur. Ici, il était difficile de ne pas savoir ce qui allait se passer.

Fernand Ravinel est marié à Mireille et a pour maîtresse Lucienne. Cette dernière a trouvé LA solution pour gagner facilement de l’argent : simuler le suicide de la femme de Fernand pour toucher l’assurance-vie. Ils s’y mettent à 2, mais ça ne se passe pas comme prévu. On suit cette histoire du point de vue de Fernand et c’est bien là que le bât blesse.

Ce roman se lit jusqu’à la fin, d’une pour savoir comment ça va se finir mais aussi pour les situations rocambolesques que va devoir affronter notre pauvre Fernand.

Le livre ne compte que peu de pages. Malgré tout, la lecture n’a pas été fluide de mon côté car on a comme l’impression que l’auteur a cherché à étoffer son intrigue. Bien sûr, cela met en exergue la situation loufoque dans laquelle Fernand se retrouve mais j’aurais aimé un peu plus d’interaction avec Lucienne pour que cela prenne un peu plus d’intérêt à mes yeux.

Néanmoins, ce fut une bonne lecture, drôle, cousue de fil blanc, et (trop) simple. Comme une impression d’ailleurs que les faits divers ont repris cette expression de « diaboliques » pour décrire certaines femmes faisant les gros titres.

Résumé éditeur

De l’autre côté du couloir, des pieds glissent sur le parquet de la chambre. Le lustre s’allume. Le bas de la porte du bureau s’éclaire. Elle est derrière, juste derrière, et pourtant, il ne peut y avoir quelqu’un derrière. À travers l’obstacle, ils s’écoutent, le vivant et le mort. Mais de quel côté est le vivant, de quel côté est le mort ?

Éditions : Editions de Crémille

Nombre de pages : 239 pages

Date de publication : 1973

Les diaboliques au cinéma (librement adapté par Henri-Georges Clouzot) – Le fond de l’histoire est la même mais pour les besoins de la mise en image, l’intrigue a été très étoffée.

2 réflexions sur “Les diaboliques (celle qui n’était plus) de BOILEAU-NARCEJAC

  1. Je ne sais ce que cela donnerai à la relecture. Certainement, une même impression que cette chronique ! Alors, je préfère garder intact mon ressenti d’il y a …si longtemps 😃 Boileau Narcejac avaient la réputation d’être responsable à tour de rôle de l’écriture alternée des chapitres. Peut-être que ceci explique cela 😉

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