Résumé éditeur
À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.
À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».
Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.
Une nouvelle héroïne aussi attachante que coriace… sur la piste de crimes inouïs
Les coulisses inquiétantes d’une des plus vieilles universités d’Europe
Un sommet d’angoisse qui blanchira vos nuits !
Mon avis
Ce livre est le premier que je lis de l’auteur. J’avais tenté « Une putain d’histoire » que j’avais très vite abandonné. Pourtant, l’histoire me paraissait intéressante, mais je trouvais que l’intrigue avait du mal à démarrer. J’ai retrouvé un peu de ça dans son dernier roman. Le démarrage est un peu long mais une fois que l’intrigue démarre vraiment et que plusieurs pistes s’ouvrent, ça devient de plus en plus addictif. Les 200 dernières pages se lisent toutes seules. Il faut dire que les chapitres courts aident beaucoup à faire tourner les pages. On passe d’un personnage à l’autre, un peu comme pour nous perdre. J’ai apprécié certains chapitres où l’angoisse des personnages se ressent. L’intérêt de ce roman est vraiment là : la montée en puissance du suspense, l’angoisse de certains passages et les multiples pistes.
Ce que j’ai moins aimé et que je redoute lorsque je lis un polar, c’est de retrouver les mêmes codes comme le ou la policière râleur/râleuse, qui a des problèmes familiaux, qui s’engouffrent dans son travail pour oublier ses problèmes, qui fait fi des règles pour parvenir à ses fins. J’avoue que ça me fait lever les yeux au plafond. Une fois rentrée dans l’histoire, je me suis prise au jeu de l’intrigue, sans jamais parvenir à apprécier ce personnage principal. A priori, ce personnage devrait devenir récurrent d’après ce que j’ai pu lire.
En bref, j’ai passé un bon moment, même si je pense que l’auteur a un peu cherché parfois la facilité. Les multiples pistes lancées étaient intéressantes. La fin est facilement devinable. Pas de surprise pour ma part, mais quelques rebondissements et révélations plaisantes ! Un bon moment donc, mais que je risque d’oublier très vite. Je suis quand même convaincue que l’auteur a fait mieux. Si ses autres livres sont sur le même schéma, je pense que je peux aisément me replonger dans « Une putain d’histoire » et passer le cap des premières centaines de pages pour enfin apprécier ma lecture. Les 3 autres livres de l’auteur de ma PAL vont y passer aussi !
