
Quand on commence ce genre de livre, c’est pour ne plus le lâcher. Ce roman de plus de 500 pages, aux chapitres relativement courts sème par ci par là des rebondissements. Et ce qui est bien c’est que le narrateur qui est le père de l’histoire a lui aussi des choses à cacher. Finalement, le lecteur ne peut pas s’arrêter aux apparences. On découvre toujours de nouvelles choses au fil de pages. Sa famille, ses voisins, son ancien employeur, ses voisins, tout le monde a quelque chose à cacher et c’est ce qui fait le ressort de cette histoire. Pourquoi ses voisins ont tous été assassinés ?
J’adore ce genre d’histoire « simple » où on soupçonne tout le monde et puis à la fin, on se dit, « j’avais deviné ». Alors, oui j’avais deviné la fin mais ce n’est pas pour autant que je suis déçue. L’auteur ne nous prend pas la main pour nous amener jusqu’à la fin. Je trouve que rien n’est convenu dans ce livre. Le suspense est bien présent et la narration à la première personne y joue beaucoup. Evidemment, parfois, on se dit que ce personnage principal est bien naïf parfois, qu’il ne voit pas ce que le lecteur voit. Mais c’est tout l’art de l’auteur qui nous donne quelques indices pour que le lecteur mène lui aussi son enquête.
En bref, j’ai passé un très bon moment de lecture. On ne s’ennuie pas avec ce livre, loin de là.
2 réflexions sur “Les voisins d’à côté de Linwood Barclay”