Ma compagne de lecture s’invite aujourd’hui sur mon blog. Je vous présente Robin (prononcer Robin-e, ça rime avec copine) ! 😉
Note : 3/5
Pages : 280
Édition : Folio classique
Première publication : 1925
Ma critique :
Cela faisait longtemps que je voulais aborder l’œuvre Kafkaïenne. C’est chose faite avec « Le procès ».
Au départ, le style m’a beaucoup plu, l’histoire m’intriguait. Un matin, un homme, Joseph K., est réveillé par des hommes en costume et lui apprenne qu’il a un procès. De là, tout s’enchaîne et le cauchemar commence. Il est harcelé par ces hommes de justice insidieusement. Le problème, c’est que Joseph K. ignore pourquoi il est poursuivi par la justice et quand aura lieu son procès.
Au fil de la lecture, j’ai été beaucoup moins rapide à lire. Les sous-entendus des différentes scènes sont assez difficile à comprendre au premier abord.
De plus, l’univers du livre est très angoissant. L’entourage du personnage principal n’est pas plus rassurant. Personne ne va aider Joseph mis à part son oncle qui intervient dans l’histoire pour lui trouver un avocat. Il va d’ailleurs faire prendre conscience à son neveu du véritable enjeu de ce procès à savoir la mauvaise image non seulement de lui-même mais aussi de la famille.
Je ne peux pas dire que j’ai apprécié cette lecture car malgré le peu de page, il m’est souvent arrivé de m’ennuyer. Il y a des passages un peu compliqués à comprendre, limite philosophique. Ce qui m’a plu en revanche, c’est la petite histoire que lui raconte l’homme de religion dans la cathédrale. Une simple histoire peut être interprétée de différente façon selon que l’on se positionne de tel ou tel côté.
En bref, je crois qu’il s’agit bien là d’une satire sociale contrairement à ce qu’indique la quatrième de couverture. L’engrenage dans lequel se trouve Joseph K. fait peur puisqu’il n’a aucun moyen de s’en sortir. Il se retrouve à la merci de son avocat et des hommes de justice, qui sont plus ou moins tous corrompus.
3 réflexions sur “Le procès de Franck Kafka”