
Note : 5/5
Pages : 186
Édition : Pocket
Première publication : 1872
4ème de couverture :
« En France, tout le monde est un peu de Tarascon »
A Tarascon, Tartarin raconte partout qu’il est le plus grand chasseur. Pour raconter, ça, il raconte beaucoup, et pour expliquer, ça, il explique ! Mais les gens de Tarascon, eux, voudraient bien voir des preuves de son héroïsme… Alors, à force de le dire, Tartarin de Tarascon est bien obligé de partir… en Afrique, au pays des lions !
Ma critique :
Tartarin de Tarascon est un chasseur reconnu dans sa ville : il connait les armes puisqu’il les collectionne, il se documente en lisant les livres de chasseurs et d’armes, il participe activement à un club de chasseurs,… Bref, c’est la figure locale de la chasse.
Seulement, voilà, à Tarascon, il n’y a rien à chasser. Et Tartarin s’ennuie. Il rêve de croiser des dangers dans les ruelles de Tarascon pour pouvoir se défendre en utilisant ses connaissances de chasseur. Mais, il n’y a pas de voleurs ou de criminels à Tarascon.
Si bien, que quand il entend le lion de la foire du village, il lui prend des envies de montrer à tous qu’il est courageux et s’en va s’avancer de très près l’animal. Une rumeur va courir : Tartarin va partir chasser le lion en Algérie. Sa vanité va l’obliger à partir contre sa volonté.
Très drôle et très court, ce livre dresse un portrait des Tarasconnais peu flatteur. A priori, à l’époque, ils ont mal accepté ce livre et en ont voulu longtemps à Alphonse Daudet. Drôle donc mais pas mémorable.